Des actions syndicales sont actuellement en cours au sein de plusieurs entreprises du secteur gaz et électricité. Il s'agit d'un mouvement sectoriel (piquets, refus de prester des heures supplémentaires, etc.) qui touche tant les entreprises de de production et de fourniture d'énergie que les gestionnaires de réseaux.
Ce mouvement prétend dénoncer un manque de concertation sociale au sein du secteur et des entreprises. Pour les employeurs cette justification est complètement erronée. Un agenda a été établi pour discuter de certains points tels des ajustements à prévoir à l'un des systèmes de sectoriels de pension complémentaire, à la manière de calculer certains avantages tarifaires pour les travailleurs, à l’actualisation des règles relatives aux déplacements etc. Les négociations sont en cours à ces sujets dans le secteur. Le dialogue est aussi maintenu dans les entreprises.
Les employeurs regrettent fortement cette situation anormale : en principe la grève doit être le dernier recours en cas d’échec des négociations, pas une arme destinée à mettre la pression dans une discussion. Les employeurs ont demandé à plusieurs reprises aux organisations syndicales concernées de mettre fin à ces actions pour ramener de la sérénité dans les débats, mais sans effet.
Ils continuent malgré tout à négocier par respect pour les organisations syndicales qui ont décidé de ne pas rejoindre le mouvement, et par respect pour les travailleurs et le dialogue social. Les employeurs restent ouverts au dialogue.