Le 10 octobre, les fédérations de l'énergie d'Allemagne, des Pays-Bas, de France, du Luxembourg, d'Autriche, de Suisse, des Pays-Bas, de Norvège, du Royaume-Uni et de Belgique (représentée par la FEBEG), ont lancé un appel commun pour atteindre les objectifs climatiques européens et garantir la sécurité de l'approvisionnement. Les fédérations estiment que la sécurité d'approvisionnement électrique ne peut être assurée que par la poursuite du développement d'un marché européen intégré de l'électricité adapté à la transition énergétique et par une coopération étroite entre pays voisins. Les fédérations demandent à la Commission européenne d'accorder plus d'attention à ce thème.
Les interventions des différentes fédérations ont montré que la question de la sécurité d'approvisionnement ne se limite pas à la Belgique. En Allemagne, une capacité de production de 21 GW devrait quitter le marché. 81 GW sont nécessaires et seulement 75 GW assurés d'ici 2025. En France, les dernières centrales au charbon devraient fermer d'ici 2022. L'Allemagne ne pourra pas non plus atteindre le LOLE de 3 heures en 2025. L'Autriche s'est fixé l'objectif de 100 % d'énergies renouvelables en 2030 (à l'exception du balancing et de l’autoproduction dans les entreprises) et l'on s'attend à avoir besoin de 6 à 8 TWh d'hydroélectricité supplémentaires, 11 à 13 TWh d’éolien et 11 à 13 TWh de photovoltaïque. Les défis techniques et économiques de la décarbonisation sont énormes. Il y a donc eu un consensus général sur le fait que la coopération entre les pays conduira à un système énergétique plus stable et à une amélioration de la sécurité d'approvisionnement (voir la page 'thème' FEBEG spécifique pour plus de détail).