Elia gère l’équilibre de son réseau en temps réel. Pour y parvenir Elia fait essentiellement appel à des réserves d’énergie contractées à l’avance sur le marché. En outre Elia propose aux acteurs disposant de flexibilité dont ils ne font pas usage de la lui offrir librement. Il s’agit actuellement d’offres exclusivement en provenance d’unités de production connectées sur le réseau de transmission.
Pour augmenter ce potentiel d’offres libres Elia démarre son projet pilote ‘bidladder’. Il s’agit d’une plateforme d’offre où toutes les formes de flexibilité pourront être offertes : production bien sûr, mais aussi stockage et gestion de la demande. A terme, la flexibilité connectée sur le réseau de distribution pourra également participer.
La FEBEG soutient cette initiative d’Elia et apprécie l’accessibilité, la transparence et la simplicité de la plateforme.
Les agrégateurs qui concentrent la flexibilité de nombreux clients, principalement sous la forme de gestion de la demande, seront également actifs sur ‘bidladder’. L’activation de ce type de flexibilité par un agrégateur chez un client entraîne une perte de revenu pour le fournisseur de ce dernier puisque la consommation diminue. Elle cause également un déséquilibre dans le portefeuille du fournisseur qui a dû s’approvisionner préalablement en énergie pour ce client.
La FEBEG préconise que l’agrégateur et le fournisseur négocient librement un contrat pour couvrir les conséquences de l’activation de flexibilité, ce afin de développer un service sur mesure pour ce client en fonction de son profil particulier. Des règles supplémentaires, telle une rémunération régulée de l’agrégateur envers le fournisseur ne sont pas nécessaires. Cette dernière approche perturberait le marché et serait contraire au principe de la fixation libre des prix de l’énergie.
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