Cette crise a brusquement changé les conditions du marché et a envoyé une onde de choc dans le secteur de l'énergie : baisse importante de la demande, chute importante des prix de gros, augmentation drastique des factures impayées et arrêt du développement des entreprises et des services. Le secteur de l'énergie demande donc aux autorités publiques de prendre des mesures pour sauvegarder la situation des fournisseurs et de ne certainement pas de prendre des mesures qui aggraveraient la situation. De cette manière, le secteur peut continuer à jouer un rôle crucial et conserver une résilience suffisante après cette crise pour poursuivre l'indispensable transition énergétique.
Actuellement, les fournisseurs supportent le risque de factures impayées sur toutes les parties de la facture (énergie, tarifs de réseau, taxes et redevances). 70 % des factures d'énergie portent sur des montants réglementés et régulés qui incluent les coûts de distribution et de transport (tarifs de réseau, y compris les OSP) et toutes sortes de taxes et de prélèvements en faveur des pouvoirs publics. C'est pourquoi la FEBEG propose concrètement de répartir le risque de factures impayées exceptionnellement sur toute la chaîne de valeur : les fournisseurs supportent le risque pour la partie énergie, les gestionnaires de réseau supportent le risque pour les tarifs de réseau et les autorités supportent le risque pour les taxes, prélèvements et autres obligations gouvernementales (par exemple les certificats verts).
Vous trouverez de plus amples informations dans la note FEBEG ci-jointe.