La FEBEG accueille favorablement l’étude publiée aujourd’hui par le gestionnaire de réseau de transport Elia. Riche en données et analyses pointues, cette étude aide à objectiver et nourrir le débat à propos du pacte énergétique belge en cours d’élaboration.
Décider et agir maintenant
Dans son étude, Elia met clairement l’accent sur l’urgence d’agir pour garantir la sécurité d’approvisionnement. Les producteurs d’électricité de la FEBEG confirment ce constat. Ces investisseurs et industriels soulignent qu’entre le projet initial d’une centrale de production d’électricité et sa concrétisation dans les faits, un délai de 5 à 7 ans est réaliste (études, financement, procédures de permis, construction, phase de tests et d’approbations etc.).
Dans ce contexte, ne pas prendre de décision n’est plus une option, car dans l’écosystème énergétique belge, il s’agit d’une décision en soi. Les producteurs d’électricité sauront en tirer les conclusions : ils ont un besoin vital de clarté et de stabilité pour planifier et financer les indispensables investissements.
La Belgique n’a plus le temps pour tester des formules expérimentales. Les solutions doivent être juridiquement fiables, non discriminatoires et durables.
Un défi structurel de sécurité d’approvisionnement
Les dernières études d’Elia identifient un problème structurel de sécurité d’approvisionnement (d’adéquation). Selon une enquête sectorielle la Commission Européenne (2016), celui-ci ne peut être résolu via la réserve stratégique qui n’est pas une solution appropriée et durable.
Pour répondre à ce défi structurel, la FEBEG préconise la mise en place d’un marché de capacité. Vu l’urgence, la FEBEG propose d’implémenter un marché de capacité comme en Grande-Bretagne : ce marché est déjà opérationnel et a été approuvé par la Commission Européenne. La Commission autorise la mise en place de tels marchés à condition qu’ils soient ouverts d’une façon non-discriminatoire à toutes les technologies (de production, de stockage ainsi que de gestion de la demande), aux capacités existantes et nouvelles et enfin à la participation transfrontalière.
Redevenir un pays exportateur d’électricité
Le pacte énergétique doit également viser à conserver et développer des capacités de production dans notre pays et surtout créer de la valeur ajoutée dans notre pays.
Marc van den Bosch, general manager FEBEG : « Chaque décision doit être évaluée en fonction de critères coûts-efficacité et de valeur ajoutée sociétale en Belgique. La FEBEG veut contribuer à un pacte énergétique ambitieux qui permette à la Belgique de redevenir un pays exportateur d’électricité. Conserver et développer des capacités de production dans notre pays, c’est améliorer notre balance des paiements, notre indépendance énergétique, créer des emplois qualifiés, du savoir-faire exportable etc. »
A propos de la FEBEG
La FEBEG, Fédération Belge des Entreprises Electriques et Gazières, représente les producteurs d’électricité, les négociants et fournisseurs d’électricité et de gaz, ainsi que les laboratoires de ces secteurs. La FEBEG compte 32 membres effectifs qui emploient globalement près de 7.895 personnes et réalisent un chiffre d’affaires avoisinant les 16,4 milliards d’EUR.
Contacts Presse
Marc Van den Bosch, General Manager et porte-parole de la FEBEG
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Stéphane Bocqué, Communication Manager de la FEBEG
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