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14 février 2017

Début janvier, la CWaPE publiait une importante étude, réalisée à la demande du Gouvernement wallon sur l’évaluation des compteurs à budget (CAB) . La FEBEG salue la qualité, la rigueur et le niveau de détails de l’analyse menée par la CWaPE. L’ampleur des moyens déployés et le travail de consultation mené avec l’ensemble des parties prenantes, au premier rang desquels les utilisateurs eux-même, font que la thématique du CAB a été analysée sous un nombre de prismes et de dimensions sans précédent.

La FEBEG considère cette étude comme un outil de réflexion central dans l’évaluation des mesures de protection sociale. La FEBEG relève que le système des compteurs à budget s’avère être efficace dans l’extrême majorité des cas en tant qu’outil de gestion des consommations et de maîtrise de l’endettement, tout en bénéficiant d’un taux très élevé de satisfaction auprès des utilisateurs.

A l’instar de la CWaPE, la FEBEG reconnait cependant que le système peut être optimalisé sur certains points de fonctionnement (comme la question des rechargements ou la communication entourant son acceptabilité). Il pourrait en outre être complété par des mesures de protection additionnelles ciblées sur certaines catégories de consommateurs très fragilisées. Cette réflexion doit être étendue car la précarité énergétique s’inscrit dans la grande majorité des cas dans un contexte de précarité globale qu’il faut adresser prioritairement. Pour la FEBEG, la nature des réponses à apporter à ces cas problématiques nécessite des mécanismes spécifiques, hors mesures classiques de protection via la fourniture d’électricité ou de gaz.

Vincent Deblocq, power generation & retail markets advisor, FEBEG : «le système de protection Wallon est équilibré. Le compteur à budget semble largement apprécié par les usagers concernés et permet de maintenir l’accès à l’électricité et au gaz, même dans les situations de difficultés de paiement, ce à un coût sociétal inférieur à d’autres politiques de protection. La FEBEG est naturellement disposée à poursuivre les travaux en vue d’optimaliser les points d’attentions qui peuvent subsister. »

Crédit photo: ORES