Tarifs d'injection

Les producteurs d’électricité qui injectent leur production sur le réseau de transmission belge d’Elia paient pour ce faire un tarif d’injection.

La FEBEG plaide sans relâche pour la suppression de ce tarif d’injection qui hausse directement les coûts variables des centrales belges. Le tarif d’injection représente un handicap concurrentiel lourd par rapport aux centrales situées dans les pays limitrophes qui ne paient pas ou beaucoup moins pour injecter leur production sur le réseau.

Il faut impérativement réduire ce handicap concurrentiel dans l’intérêt des usagers, de la sécurité d’approvisionnement et pour assurer l’attractivité de notre pays en matière d’investissements en unités de production d’électricité.

Notons que les unités de production moins puissantes qui injectent au niveau des réseaux de distribution paient également un tarif d’injection déterminé régionalement. Pour le renouvelable, ces coûts supplémentaires augmentent d’autant le besoin de soutien.

Statistiques

Handicap de compétitivité

La figure illustre en vert le handicap de compétitivité des centrales CCGT belges par rapport à celles des pays limitrophes. Dans les cas illustré il s'agit d'un handicap de coût de près de 2%. Deux types de centrales sont illustrées: celles avec une efficacité de 59 % et celles avec une efficacité de 56%. Les premières consomment moins de gaz par MWh produit.

Taux de charge

La figure ci-dessous, illustre clairement que les centrales au gaz sont faiblement utilisée en Belgique (faible taux de charge réel) du fait de diverses conditions de marché adverses. Parmi celles-ci se trouve également le tarif d'injection, une quasi spécificité belge qui représente un handicap concurrentiel majeur pour nos unités gaz par rapport à leurs concurrentes dans les pays limitrophes.

Donker

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