Une analyse et une note récentes de la FEBEG soulignent que le partage d'énergie ne réduit pas nécessairement le coût global du système énergétique. Au contraire, il introduit une complexité et des coûts supplémentaires pour les différentes parties, y compris les fournisseurs d'énergie.
Si l'objectif du gouvernement est de poursuivre le développement de l'éolien terrestre, il reste indispensable de mettre en place un mécanisme qui couvre les risques de prix et d'investissement, et qui complète les revenus du marché s'ils s'avèrent insuffisants.
Le nombre de plaintes recevables concernant les difficultés d'accès des fournisseurs a diminué par rapport à 2022, année de la crise des prix de l'énergie. 30 % des plaintes en 2023 concernent des problèmes de délais de facturation.
L'analyse coûts-bénéfices de la VREG met en évidence non seulement les avantages économiques, mais aussi l'importance sociétale d'un déploiement poussé des compteurs numériques. En investissant dans la digitalisation, nous pouvons non seulement réduire les coûts sociétaux mais aussi augmenter la valeur pour les clients finaux
La transition énergétique en Belgique ne réussira que si nous exploitons également le potentiel des molécules vertes (hydrogène sans carbone, biométhane, etc.). Elles seront utiles pour certains processus industriels, mais aussi potentiellement pour la décarbonisation de la production d'électricité et pour le stockage d'énergie à moyen et long terme (saisonnier).
La pérennisation des centrales pilotables existantes est un pilier crucial pour maintenir la fiabilité et la robustesse de notre approvisionnement en électricité dans les années à venir. Il est impératif que ces actifs puissent avoir accès à une durée de contrat pouvant aller jusqu’à 8 ans et ne soient pas soumis à un plafond de prix intermédiaire (IPC).